L’UNIVERSITÉ DE DSCHANG, UNE DESTINATION ACADÉMIQUE DE RÉFÉRENCE EN AFRIQUE CENTRALE
L’Université de Dschang (UDs) est une institution publique créée par le décret présidentiel n° 93/026 du 19 janvier 1993. Elle fait partie des 11 universités d’État du Cameroun. Ses spécificités et ses performances aux niveaux national et international en font une curiosité qui se traduit par l’idée d’une destination académique de référence en Afrique centrale. L’UDs exprime une identité lisible sur 06 principaux aspects : une localisation et une expérience interculturelle favorables aux études ; une offre de formation diversifiée, rigoureuse et attractive ; une recherche performante, innovante et rayonnante ; des services distingués pour le développement de la communauté ; un management dans une dynamique collective ; des distinctions particulières et une mise en réseau saisissante.
DÉCLARATION DE LA POLITIQUE QUALITÉ
L’Université de Dschang est un établissement public scientifique et culturel, ayant pour missions d’élaborer et de transmettre les connaissances ; de développer la recherche et la formation des hommes ; de porter au plus haut niveau et au meilleur rythme de progrès les formes supérieures de la culture et de la recherche ; de procurer l’accès à la formation supérieure à tous ceux qui en ont la vocation et la capacité ; de concourir à l’appui au développement et à la promotion sociale et culturelle, de développer la pratique du bilinguisme.
LES PRINCIPAUX RESPONSABLES DE L'UDS (MAJ JUILLET 2024)
Une expérience interculturelle et climatique favorables aux études
Seule institution de ce type dont le siège se trouve dans un chef-lieu de Département au Cameroun (Dschang, Menoua), l’Université de Dschang (UDs) est essentiellement implantée dans la Région de l’Ouest, l’une des 10 du pays. Cette Région située sur de hautes terres (environ 1500 m d’altitude) a un climat doux favorable aux études (entre 18 et 22° C). Au-delà de l’Ouest, l’institution dispose sur le territoire national d’antennes, en l’occurrence à Maroua, Région de l’Extrême-Nord), à Bamboui (Région du Nord-Ouest) et à Yaoundé (Région du Centre). Elle a aussi une annexe d’établissement à Bafia dans le Centre.
Il s’agit d’une université bilingue ouverte à la diversité, notamment de par l’usage de l’anglais et du français comme langues de travail et en raison de la localisation de Dschang, interface géographique naturelle et culturelle entre le « bloc » anglophone (Nord-Ouest et Sud-Ouest) et le « bloc » francophone (reste du pays) du Cameroun.
Une formation diversifiée, rigoureuse et attractive
Bâtie sur les cendres de l’ex-Centre universitaire de Dschang créé en 1977 – il avait une vocation agro-sylvico-pastorale – l’UDs a progressivement diversifié son offre formation et ses prestations académiques à travers 08 établissements (06 facultés et 02 instituts) propres et 52 Instituts Privés d’Enseignement Supérieur (IPES). Les facultés, qui se trouvent à Dschang, sont les suivantes : Lettres et Sciences Humaines (FLSH), Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), Sciences Economiques et de Gestion (FSEG), Sciences (FS), Agronomie et Sciences Agricoles (FASA), Médecine et Sciences Pharmaceutiques (FMSP). Les instituts sont situés dans d’autres Départements de la Région : le Koung-Khi qui abrite l’Institut de Technologie Fotso Victor (IUT-FV) à Bandjoun et le Noun où se trouve l’Institut des Beaux-Arts à Foumban (IBAF). Les IPES, quant à eux, sont répartis sur le territoire camerounais et à l’étranger (Gabon, République Démocratique du Congo, Tchad, etc.).
L’UDs accueille des étudiants nationaux et internationaux. Au cours de l’année 2022/2023, ils étaient plus de 23 000 dont environ 2000 étudiants non-Camerounais. Ces derniers viennent majoritairement du Tchad (1662), du Gabon (72), du Congo (57), de la RCA (21) et de l’Angola (21). Les autres pays représentés sont la Guinée Équatoriale, le Niger, le Rwanda, le Mali et le Benin. L’UDs se présente ainsi comme un hub académique et un laboratoire de la diversité aussi bien au Cameroun qu’en Afrique centrale.
Ces étudiants sont encadrés par 712 personnels enseignants et 554 personnels non enseignants.
Les enseignements sont organisés à l’aune du système Licence-Master-Doctorat (LMD). Les activités de l’année académique sont programmées dans un calendrier scrupuleusement respecté. Chaque semestre est clos avec une session normale d’examen et une session de rattrapage. L’année est officiellement ouverte par une cérémonie de rentrée ; elle est solennellement fermée par une cérémonie de clôture marquée par la remise des relevés de notes et des attestations de réussite aux étudiants. D’où le slogan suivant : « A l’UDs, l’année académique a un début ; l’année académique a une fin ».
Une recherche performante, innovante et rayonnante
La recherche à l’UDs se fait principalement dans le cadre d’une École Doctorale. Celle-ci est constituée de 06 unités de formation et de recherche baptisées « Dschang Schools ». Celles-ci sont dédiées aux disciplines qui rentrent dans les catégories ci-après : Arts and Social Sciences, Law and Political Science, Economics and Management, Science and Technology, Agriculture and Environmental Sciences, Health and Life Sciences. Ces Dschang Schools abritent des Centres dans lesquels on trouve 47 unités de recherche (laboratoires). L’essentiel de ces laboratoires est attributaire de « grants » internationaux.
C’est dans ces laboratoires que se préparent les mémoires de Master et les thèses de Doctorat/PhD. 3 847 étudiants étaient inscrits à l’ED en 2022/2023. Depuis 2016, en moyenne 250 thèses de Doctorat/Ph.D y sont soutenues chaque année dans les humanités, les sciences humaines et sociales et les sciences dures.
L’institution dispose d’un Fonds Institutionnel d’Appui à la Recherche (FIAR) qui permet de financer des travaux d’équipes de recherche dont un par Dschang School. Cette initiative lancée en 2017 a déjà obtenu les principaux résultats suivants : 07 ouvrages et inventions; 48 articles scientifiques, mémoires, thèses de doctorats/PhD et projets professionnels; 08 manifestations (ateliers, séminaires, colloques, conférences, etc.) scientifiques.
Les innovations issues des recherches sont nombreuses et reconnues à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Aussi l’UDs a-t-elle par exemple été classée en 2023 par Scimago Institutions Rankings comme l’université la plus innovante au Cameroun. Ses scientifiques sont repérés par l’AD Scientific Index comme étant les meilleurs en Afrique centrale et classés parmi les plus réputés en Afrique. Dans les domaines pointus comme les neurosciences, EduRank place l’UDs au 1er rang au Cameroun et au 3e en Afrique subsaharienne.
Des services distingués pour le développement de la communauté
Au service de la société, l’UDs a mis en place de nombreux outils institutionnels pour participer au développement de ses communautés (interne et externe). Parmi les plus illustres, l’on peut citer le Centre d’Appui à la Technologie, à l’Innovation et à l’Incubation (CATI²), le Groupement International Entrepreneurial – Société Anonyme (GIE-UDs SA), la Fondation Université de Dschang (FONDUDs), la chaire entrepreneuriale Pierre Castel.
En 2022, le CATI²-UDs avait déjà sensibilisé 45 494 jeunes à l’entrepreneuriat sur ses différents campus, évalué 3 773 idées de projets, mené 2 728 entretiens et conseils personnalisés, développé les capacités et formé 484 jeunes, accompagné 207 projets. Cette structure a déjà créé plus de 150 start-ups portées par les jeunes incubés. Plusieurs organismes internationaux, dont le PNUD et la GIZ, ont fait lui ont fait confiance pour, par exemple, renforcer les capacités des artisans miniers et des déplacés internes dans la création d’entreprises viables.
Régi par le Code OHADA, le GIE-UDs, quant à lui, est une holding qui met en valeur la participation de l’UDs au développement, notamment par l’exploitation de fermes agricoles et d’élevage, les prestations de sécurité, les prestations intellectuelles diverses et une maison d’édition universitaire, la Dschang University Press, etc.
La FONDUDs, en ce qui la concerne, est une fondation partenariale dont la mission est de rechercher les fonds pour soutenir le développement de l’UDs. Elle a déjà effectué plusieurs réalisations parmi lesquelles le complexe de l’École Doctorale dont elle a entièrement financé l’édification et l’équipement, la mise en place d’une serre apicole pour les étudiants, l’offre d’un bus pour renforcer les capacités du service de la Navette intercampus, etc.
La chaire Pierre Castel a déjà formé depuis 2020 trois cohortes d’entrepreneurs du secteur agricole (au sens large) et alimentaire, soit au total 30 personnes.
Le management dans une dynamique collective
Le management de l’UDs repose sur l’idée d’une « Dynamique Collective ». Elle traduit une volonté exprimée par le top management de faire travailler « ensemble » toute la communauté universitaire, dans un même esprit, dans le respect de la règlementation et de la hiérarchie, pour produire les résultats que la société attend de l’université. Cette « Dynamique Collective » est notamment marquée par l’animation des différentes structures de gouvernance, la responsabilisation des acteurs à tous les niveaux, l’animation des œuvres universitaires et le dialogue social.
Le Conseil d’Administration et le Conseil de l’Université se tiennent deux fois par an. Il en est de même des Conseils de Direction de l’IUT-FV et de l’IBAF ainsi que des Conseils de facultés. Le Conseil Rectoral (CR) qui regroupe 23 membres du top management de l’institution est en principe organisé deux fois par mois. Dans cette instance, se prennent les décisions opérationnelles pour faire fonctionner l’institution au quotidien, conformément aux orientations des Conseils d’établissement, de l’Université et d’Administration.
Tous les responsables qui siègent au CR bénéficient des délégations de pouvoir et de signature en matière administrative et financière. D’autres responsables de l’UDs en jouissent aussi, jusqu’au rang de sous-directeur et de chef d’unité de recherche. Il y a ainsi 17 niveaux de délégations de signatures pour responsabiliser à chaque niveau les acteurs dans une administration universitaire très déconcentrée.
Cinq principales « œuvres » sont animées par le Direction du Centre des Œuvres Universitaires (DCOU) pour créer des conditions d’études et d’épanouissement des plus favorables pour l’ensemble des étudiants : les Cités universitaires d’une capacité d’environ 500 logements d’étudiants, les Restaurants universitaires, la Navette intercampus, les Infrastructures sportives et culturelles. À côté de ce qui relève strictement de la DCOU, il y a les bibliothèques dont la Bibliothèque centrale et les bibliothèques d’établissements ou de laboratoires. Celles-ci disposent d’ouvrages physiques et numériques, ainsi que des abonnements aux ressources documentaires en ligne à l’instar du DICAMES.
Enfin, les questions de santé occupent une place de choix dans la « Dynamique Collective ». Au-delà du Centre Médico-Social (CMS) dont les capacités d’accueil et les ressources augmentent progressivement, l’UDs a souscrit à une police d’assurance-Santé pour tous. En cas de maladie, les étudiants sont pris en charge à 100% des frais, tandis que les personnels (enseignants et non-enseignants) le sont à 80%.
Des distinctions, de la mise en réseau et des perspectives
En guise de reconnaissance des résultats de son management, l’UDs a reçu plusieurs distinctions nationales et internationales. Parmi celles-ci, l’on peut par exemple citer la triple distinction de Academic Union Oxford (Achievement Forum 2020) : Best Regional University in Science and Education sphere in Africa, Licence d’utilisation de la marque BEST UNIVERSITY pendant trois ans, médaille de Manager of the Year décernée au Recteur. Les classements internationaux, 4ICU et Webometrics notamment, répertorient depuis plusieurs années déjà l’UDs comme meilleure université au Cameroun et en Afrique centrale.
L’institution est membre d’un vaste réseau d’établissements d’enseignement supérieur et instituts de recherche : le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), l’Association of African Universities (AAU), la Conférence des Recteurs des Universités Francophones d’Afrique et de l’Océan Indien (CRUFAOCI), le Commonwealth of Learning, le Réseau des Établissements d’Enseignement Supérieur et Instituts de Recherche d’Afrique Centrale (REESIRAC), l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), etc.
L’UDs poursuit son développement sur le plan infrastructurel et organisationnel. De nombreux chantiers sont en cours, notamment à l’IBA à Foumban et à l’IUT-FV à Bandjoun. La FMSP est en construction à Dschang. Le projet d’extension de la FSEG et de la FLSH est en cours de réalisation par l’édification, au campus G à Dschang, de nouveaux blocs pédagogiques et administratifs. Ce développement s’appuie sur de nombreux atouts et deux acquis primordiaux : l’existence d’un Plan Stratégique de Développement (PSD) validé à l’interne et à l’externe ; l’existence de titres formels de propriété sur le patrimoine foncier de l’UDs. De quoi donner confiance aux partenaires qui souhaitent cheminer avec l’institution.
En tout état de cause, l’UDs se présente comme une destination académique de référence au Cameroun et en Afrique centrale./
L’institution dispose de neuf campus dans 6 des 10 régions du pays, à savoir, des antennes pédagogiques et de recherche à Bambui (Nord-Ouest), Belabo (Est), Ebolowa (Sud), Maroua (Extrême-Nord), Yaoundé-Nkolbisson (Centre), Bafia (Centre). A l’Ouest, on a le campus principal à Dschang et deux établissements à Bandjoun et à Foumban. Cette année 2014/2015, l’institution encadre environ 35 000 étudiants Camerounais et étrangers. Ces derniers sont suivis par 510 enseignants permanents, 49 attachés d’enseignement… et 583 personnels d’appui. Les permanents sont soutenus par des vacataires, surtout venant des entreprises et organisations diverses, sollicités dans le cadre de la professionnalisation.
Au regard des avis d’opérateurs économiques et des responsables d’administrations, l’on peut affirmer que la communauté est fière de la qualité de la formation proposée. L’UDs s’est en effet donnée pour but, depuis une vingtaine d’années, d’offrir une formation qui répond aux besoins de développement et de rayonnement du Cameroun à l’intérieur du pays comme à l’étranger. La poursuite de ce but est facilitée autant par l’inscription des activités académiques dans le système Licence-Master-Doctorat que par l’ancrage sur la politique de développement national exprimée dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE). A l’UDs, la célébration de chaque succès est une amorce de la réflexion sur les défis qui interpellent l’institution.
Des défis à relever
Parmi les défis qui seront relevés grâce aux investissements de l’Etat et avec le concours de la communauté et des partenaires, l’on peut citer : l’implémentation de la nouvelle gouvernance dans ses différents volets (académique, managérial, financier, numérique, social, etc.) ; l’accroissement des infrastructures d’accueil ; le renforcement des moyens didactiques (laboratoires et centres de documentation notamment) ; la consolidation de la professionnalisation ; l’amélioration de la mise en œuvre du système intégré de gestion des établissements du supérieur ; la promotion de l’agriculture de deuxième génération ; l’affermissement du dialogue social, de la paix et de la sérénité sur les campus ; la consolidation de l’école doctorale – spécifiquement dans le sens d’une plus grande articulation entre la recherche universitaire et les problèmes de développement ; etc. Ces défis sont courageusement affrontés au quotidien par une équipe dynamique.
Un saut qualitatif dans la gouvernance numérique
Au cours de l’année académique 2013/2014, l’UDs a fait un bond dans la gouvernance numérique. Elle entend poursuivre dans la même lancée sa modernisation numérique dans les années qui viennent. Le processus de gestion à distance sur une plateforme numérique de la scolarité des étudiants est désormais enclenché à partir des préinscriptions, inscriptions, paiement des droits universitaires, etc., en ligne. Avec sigesonline, les étudiants, tout autant que le personnel des services de scolarité des établissements et même les parents d’étudiants se sont rapidement mis à la page. L’évolution des fonctionnalités et de l’utilisation de la plateforme conduira vers d’autres services en ligne à valeur ajoutée pour les étudiants. Au-delà d’un site web dynamique par exemple – portail d’information par excellence de l’université – l’UDs est appelée à s’inscrire positivement dans divers réseaux sociaux qui renforcent ses liens avec cette communauté d’apprenants, d’enseignants, de chercheurs et de professionnels dans divers champs d’activités.
Un renouveau de la gouvernance infrastructurelle
L’UDs célèbre depuis quelques années le renouveau de sa gouvernance infrastructurelle. A Bandjoun, un nouveau complexe administratif et pédagogique qui s’offre à la vue dès l’entrée du campus est en utilisation depuis 2014. A Dschang, l’amphithéâtre de 1000 places, qui trône désormais majestueusement sur le campus principal, entre en utilisation en 2015. Les travaux du bloc laboratoire de la FASA et du bloc décanat inter facultaire sont terminés. A Ebolowa, où il y a la filière des métiers du bois, de l’eau et de l’environnement de la FASA, l’édification des infrastructures pédagogiques et administratives se poursuit sereinement. A Foumban, l’éblouissant complexe administratif de l’IBAF se dresse fièrement à l’entrée de la « cité des arts ». Dans les antennes, des aménagements sont faits en lien avec la sécurisation foncière. A Maroua, le tout premier Centre d’études pour l’environnement et le développement du Cameroun a repris pleine vie avec la nomination, par le ministre de l’Enseignement supérieur, d’une nouvelle chef d’antenne. Il en est de même pour le CRESA-Forêts Bois de Yaoundé-Nkolbisson où le nouveau chef d’antenne redynamise autant les programmes d’enseignement que les pratiques d’hygiène et de salubrité pour protéger le patrimoine. Bambui, aussi, subit une cure de jouvence avec le point d’honneur mis par la chef d’antenne sur l’entretien curatif des infrastructures qui accueillent les élèves-ingénieurs lors de leurs stages écologiques.
La professionnalisation à la croisée des initiatives
L’UDs poursuit sa logique de professionnalisation des enseignements. En dehors de la FASA, de l’IUT et de l’IBAF dont la vocation est la formation à des métiers, toutes les facultés (FLSH, FSJP, FS, FSEG) ont de multiples formations professionnelles de niveau licence et/ou master. Toutes ces formations sont consultables sur le site web de l’UDs, www.univ-dschang.org, qui diffuse par ailleurs des informations générales sur les activités de l’institution. Au sujet de ces filières professionnelles, celle qui était sous les feux de l’actualité au 1er semestre 2014, c’est la filière « sciences biomédicales » de la FS qui forme pour des masters de pharmacie et de kinésithérapie en délocalisation des universités italiennes. La première partie de la formation (3 semestres) a lieu à Dschang et la seconde (3 semestres) en Italie. La promotion inaugurale des 17 élèves-pharmaciens est allée terminer les études dans les universités de Camerino et d’Urbino en fin février 2014. L’UDs assure par ailleurs la tutelle académique d’une trentaine d’Instituts privés d’enseignement supérieur.
Le GIE/UDs, une interface entre l’université et la société
Pour donner pleinement leur sens à ses efforts pour le progrès, l’UDs articule la formation et le développement. C’est dans ce sens et, subsidiairement, dans l’espoir d’ouvrir des possibilités de ressources additionnelles faire plus efficacement face aux pesantes charges de l’institution, que le Groupement d’Intérêt Economique (GIE) créé en 2006 a été revigoré. A l’intérieur de l’université, le GIE a rationnalisé l’exploitation de certains capitaux jadis immobilisés (fermes, matériel roulant, équipements fixes, etc.). Il a constitué un pool d’experts intervenant dans des domaines très variés. Hors de l’UDs, le GIE appuie le gouvernement dans de nombreux projets et sait se mettre au service des populations pour contribuer à leur développement. A travers cette organisation, l’UDs voudrait se positionner désormais, entre autres, comme un centre d’excellence pour l’économie verte et le développement durable.
In fine, l’Université de Dschang qui, comme toutes les autres universités d’Etat, remplit des missions d’enseignement, de recherche et d’appui au développement, entend ainsi apporter décisivement son concours à la poursuite de l’objectif d’émergence décliné dans cette vision : « Le Cameroun : un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité » à l’horizon 2035.