Animation scientifique : Lumière sur la genèse se ERMEMIC
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Cette équipe traitera des Mémoires Média et Inter culturalité
Dschang,UDs/SIC-04/06/18.Président d’une jeune équipe de recherche sur le campus de L’université de Dschang le prof Albert Ngouaffo répond aux questions du Service de l’Information et des Conférences.
SIC : Professeur Albert GOUAFFO bonjour, d’où vous vient l’idée de création de ce projet?
Pr.Albert Ngouaffo: Merci d’abord de l’opportunité que vous m’offrez de m’exprimer d’abord en tant que chef de département sur l’idée de mettre en place un centre d’étude sur la mémoire-les Médias et l’interculturalité. Quand je prenais en main le département de LEA il y’a trois ans, j’ai fait le constat qu’il était le parent pauvre. en tant que cellule de l’enseignement au sein d’une université, un département devrait garder en équilibre tous les aspects des missions assignées à l’institution universitaire. Jusqu’à présent, nous n’avions pas de laboratoire. J’ai pris ca en main comme l’un des points focaux la création du centre d’étude en Mémoire Media et Inter culturalité. Le prof Fotsing m’a précédé avec l’équipe de recherche ERLIC que j’ai beaucoup salué, mais je me dis qu’on ne devrait pas s’arrêter en de si bon chemin. L’idée de la création d’une telle équipe ne date donc pas d’aujourd’hui. Il s’agit de la capitalisation de recherche personnelle, collective des enseignements pédagogiques. Cela a commencé par la publication d’une revue intitulée Mont Cameroun, une revue interdisciplinaire interculturelle. Une revue thématique consacrée sur la germanistique, et qui est aussi une partie générale ouverte à d’autres disciplines connexes que sont ; le français, l’anglais. C’est depuis 2004.
SIC : Pourquoi avoir choisi le triptique ; Mémoire-Média-Interculturalité ?
Pr A.G : Il y’a une raison personnelle et une raison institutionnelle. Les études germanistiques telles qu’elles étaient pratiquées jusqu’à présent avaient pour fonction de déterritorialiser l’apprenant, de le transformer. Je n’avais pour aucune ambition de mener une vie à l’extérieur .D’où la nécessité de réfléchir sur comment les apprenants des études allemandes peuvent capitaliser les théories et les utiliser à notre propre compte pour qu’ils puissent transformer notre propre quotidien et nos intérêts de recherche, les attentes du gouvernement. Il s’agit aussi de montrer comment nous pouvons à notre niveau contribuer à l’émergence à de notre pays .On ne peut pas contribuer à l’émergence du Cameroun en encourageant d’avantage les camerounais à être des imitateurs de l’extérieur, ils doivent être des sujets autonomes, critiques capables de s’opposer en se posant dans la scène internationale.
SIC : Qui peut faire partie de cette équipe de recherche ?
Pr A.G : l’équipe de recherche est une équipe pluridisciplinaire puisque les enjeux mémoriaux sont des enjeux transdisciplinaires. Ce n’est pas une affaire uniquement d’historien, la porte est ouverte à tout le monde. En mettant l’anglais et le français comme des langues de communication, je pense que toute personne intéressée par les thématiques de recherche est la bienvenue.
SIC : Comment fonctionnera l’équipe ; parlant des aspects financiers et didactiques ?
Pr A.G : une fois que les statuts seront adoptés, le règlement intérieur aussi sera adopté, je vois d’abord les ressources financières essentiellement à l’interne. C’est à dire que les adhésions des membres se feront tous les ans. Les taux seront fixés mais je pourrai aussi mettre mes connexions en jeu, j’essaierai de voir dans quelle mesure rechercher des financements. Inviter soit des collègues, qui viendront nous éclairer sur des questions qui nous intéresseront, organiser des journées d’étude, des colloques internationaux surtout.
SIC : Quels sont les projets à court terme de l’équipe ?
Pr A.G : vu l’actualité camerounaise, il y’a un projet qui me taraude l’esprit, il s’agit de la mémoire collective, les identités multiculturelles, au Cameroun .Il nous faut revisiter certains aspects de notre, culture, de notre histoire, de notre passé commun pour mieux envisager le vivre ensemble, pour mieux envisager le faire ensemble. Je pense que la science à ces niveaux est plus interpellée que jamais pour une contribution pratique à cette préoccupation sociale.
Interview réalisée par fridolin Ngoué