CATI2-UDs

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M. Djeudji T. Gabin, Animateur du CATI2-UDs

« Nous attendons 1500 idées de projet »

Dschang, UDs/SIC–16/11/2017. Le Centre d’Appui à la Technologie, à l’Innovation et à l’Incubation de l’Université de Dschang (CATI2-UDs) travaille en ce moment sur la feuille de route de la prochaine vague d’incubation. L’équipe qui, sous la houlette de son Coordonnateur le Pr Tchamba Martin, œuvre au jour le jour pour son fonctionnement n’entend pas s’arrêter en si bon chemin, celui de la promotion de l’esprit entrepreneurial en milieu estudiantin et jeune. Gabin Djeudji Tchemgoum, l’Animateur du CATI2-UDs, dresse le bilan de la première cohorte d’incubation et présente les enjeux de la prochaine vague d’incubation ainsi que les défis que de la structure se donnent pour l’année 2017/2018.

Quel est le bilan que vous dressez de la première vague d’incubation qui est arrivé à terme la semaine dernière et qui s’est clôturé par la Start-Up Week ?

Nous sommes dans une université où le Recteur a mis en place la dynamique collective pour permettre aux uns et aux autres de se retrouver, d’être objectifs et d’améliorer leur manière de voir les choses. Il fallait 144 heures à ces jeunes pour développer en eux l’esprit entrepreneurial, apprendre comment prendre la parole, convaincre, améliorer leur éloquence, leur manière de vendre leurs projets, faire la différence entre un promoteur, un chef d’entreprise ou un directeur général et améliorer leurs plans d’affaire. C’est un bilan purement positif, et je pense que les jeunes de la communauté universitaire, et les jeunes de la ville de Dschang doivent croire en leurs projets. Voilà un outil (CATI2-UDs) mis à leur disposition pour les aider à consolider et réaliser leurs rêves. Donc ils ont tout à gagner. On a lancé la deuxième cohorte depuis le 10 [novembre 2017] et je constate que beaucoup d’étudiants sont intéressés, m’appellent, passent déposer leurs projets. Je suis très content parce que toute l’équipe s’est donnée à fond pour arriver à ce résultat.

Le second appel à idées innovantes a donc été lancé. Quels en sont les enjeux ?

Il s’agit d’améliorer ce qui n’a pas marché avec la première cohorte, d’élever le niveau en terme de critère de sélection. Nous nous appuyons sur deux critères, l’innovation et la rentabilité. Il est aussi question de mettre à la disposition des étudiants la technologie et un moyen de sortir des livres pour améliorer leur environnement et changer le monde réel. Il ne suffit plus aujourd’hui d’avoir un diplôme, mais il faut avoir un savoir-faire. Comment exploiter le diplôme à bon escient ? En terme de savoir-faire, il s’agit donc d’aider les étudiants –pour ceux qui ont des idées de projets– à devenir des opérateurs économiques, des créateurs de richesse pouvant transformer leur environnement et, pourquoi pas, contribuer à l’atteinte des objectifs fixés par le Chef de l’État à l’horizon 2035. Pour cette deuxième vague, nous avons mis la barre à 1500 idées de projets. Nous les attendons, et comptons sur notre équipe et sur les partenaires qui ont vu les résultats du travail que nous avons fait ; qu’ils viennent pour qu’ensemble nous puissions aider ces jeunes.

Quelles sont les perspectives du CATI2-UDs, ses activités les jours à venir ?

En ce qui concerne les perspectives, c’est déjà installer tous ces chefs d’entreprise de la première cohorte parce que 18 entreprises ont été créées. Il faut les installer et s’assurer que leurs activités ont démarré. Pour ceux qui n’ont malheureusement pas eu d’accompagnement –financier–, nous allons continuer à rechercher des financements, chercher des partenaires qui peuvent les aider à lancer leurs activités. Ce sont des jeunes étudiants, ils ont un apport personnel, mais qui pour le moins est insignifiant pour le moment. Ils ont besoin d’aide. Ils étaient 22, ça veut dire qu’ils viennent quand même de loin sur 455 idées de projet qu’on a eu au départ.

Un dernier mot ?

Je vais tout simplement dire aux jeunes de croire en eux, de croire aux génies qui sommeillent en eux et de réveiller ces génies ; parce que s’ils ne croient pas en eux, personne ne le fera. Qu’ils nous fassent confiance et nous ferons le reste. Nous avons le savoir-faire et nous pouvons les accompagner dans cette aventure, mais c’est à eux de nous convaincre par la passion qu’ils ont pour leurs projets. C’est l’objectif du CATI2-UDs, c’est notre devise : « soyez passionné, croyez en vous et nous allons faire le reste ».

Propos recueillis par LP

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