Chiffres

L’I R N a lancé son programme à l’UDs

 Dschang,UDs/SIC-31/05/23.La salle des formations du CATI² de l’Université de Dschang a accueilli le 31 mai dernier le séminaire de lancement du Programme International Research Network (IRN). Le séminaire s’est ouvert avec le mot d’accueil du Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Dschang. A suivi la présentation de l’IRN COUNT par Mme Beatrice Touchelay, coordonnatrice du programme. L’IRN est un réseau international regroupant différentes Universités, facultés, instituts de recherches issus de 5 pays Francophone dont le Cameroun, Madagascar, la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la France. Comme l’a souligné la coordonnatrice du projet, l’objectif principal de ce réseau est de permettre aux étudiants de prendre progressivement en charge les activités du réseau, au travers notamment des échanges autour de la thématique du chiffre. C’est ainsi que la table ronde qui a constitué un des temps forts du séminaire a mis en relief le croisement des approches statistiques vues d’Afrique et de France.

Il faut le rappeler,  le thème général de cette assise  portait sur « Le sens et les usages des chiffres : diversité des approches par des étudiants en histoire ». Sous cet angle différentes communications ont été faites sur divers sous thèmes, entre autres : « Pour une histoire économique africaine à partir des traditions orales (les mathématiques dans la tradition orale : l’exemple des Neyo de Côte d’Ivoire) ».  Ce thème a été développé par madame Rosine Achi Sopi  de l’Université d’Abidjan ; « Le Service des Douanes de Tamatave à la fin du XXe siècle : comprendre les statistiques précoloniales et coloniales à Madagascar » fut la présentation de M. Alex Claudio Randriamahefa venu de l’Université d’Amiananarivo ). Pour conclure, Mme Linda S. Moundene (Université de Washington) a présenté « Les femmes dans les statistiques coloniales : le cas du Cameroun. »

 Dans la perspective d’atteindre les résultats escomptés, le réseau envisage des réunions régulières sur une fréquence de deux fois par an afin de donner l’opportunité aux étudiants de présenter leurs travaux à leurs encadreurs. Il est donc question pour la coordinatrice du réseau de privilégier toutes les activités pouvant toucher de près ou de loin aux chiffres, dans une approche critique. A l’issu de ce lancement, deux colloques sont envisagés avec  des appels à communications dans l’optique de faire des publications. C’est de cette manière qu’ill restera des traces écrites autour de la notion du chiffre.