COLLOQUE : CYBERCRIMINALITE ET LA CYBER SECURITE AU CAMEROUN ET EN AFRIQUE.

Quand le Chercheur s’engage contre les fléaux modernes

Yaoundé SIC/UDs- 6/05/21. Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Professeur Jacques FAME NDONGO a procédé ce jour au lancement des travaux du premier colloque interdisciplinaire sur la cybercriminalité et la cyber sécurité au Cameroun et en Afrique. Il s’agit d’une rencontre qui pour la première fois met sur la même table, des experts du domaine de la sécurité nationale et internationale, les Universitaires du domaine des technologies numériques ou du domaine du Droit. A cette cérémonie solennelle, le Ministre d’Etat a eu à ses côtés, deux autres membres du Gouvernement dont le Ministre des Postes et télécommunications, Mme LIBOM LI LIKENG et le Ministre des Finances Louis Paul MOTAZE. Les Professeurs Paul Célestin NDEMBIYEMBE et Roger TSAFACK NANFOSSO respectivement PCA et Recteur du l’Université de Dschang, ont été doublement félicités par le Ministre d’Etat, MINESUP, pour cette initiative qui répond à un besoin d’actualité dans un monde en proie à des forces criminelles. Lesquelles forces prennent pour cible l’espace cybernétique planétaire, subtilisent les données, mieux l’information pour la travestir et la retourner contre la société .Au sens des enjeux de ce colloque, l’ingéniosité des pirates est désormais de nature à arracher  le sommeil des entreprises ou individus qui voient leurs plates formes et informations infiltrées par ces  personnes ou organisations de mauvais aloi .Cette ingéniosité des cyber pirates oblige les hommes de sciences à se pencher sur les mécanismes techniques, technologiques et juridiques pour contrecarrer ce qui peut être appelé une invasion née de l’évolution du numérique.

La cyber-attaque est certes un revers de l’évolution des technologies. Cependant pour le Ministre de l’Enseignement Supérieur « autant la cybercriminalité est péjorative et vicieuse, autant la cyber défense est méliorative et nécessaire. Il y a matière à se réjouir que le chercheur camerounais soit un modèle qui sait adapter son activité à l’environnement sociétal dans lequel il évolue. »