Commémoration :

Le Conseil Rectoral de l’Université de Dschang a fait sa centième signature ce 03 Mai 2021 

Dschang,UDs/SIC-04/05/21.Le 3 Mai 2021 a été un jour de souvenir, notamment pour l’ensemble des membres du Conseil rectoral, soit l’instance de concertation et de décision, que préside le Professeur Roger Tsafack Nanfosso, Recteur de l’UDs. Ils sont tous venus, d’une part pour assister à leurs traditionnelles réunions de concertation mais, aussi pour observer un temps de pause et d’évaluation.

Mérite reconnu, gratitude exprimée.

Au-delà des concertations habituelles, la commémoration du jour a été l’occasion pour le professeur Roger Tsafack de présenter ses admirations et gratitudes aux collaborateurs qui l’accompagnement depuis octobre 2015, date de création du dit conseil, deux semaines après sa nomination. Il en a saisi l’occasion pour décliner les raisons personnelles de l’initiative d’une telle pause « Notre souci est d’une part d’ausculter le parcours du CR que nous avons solidairement bâti en 100 sessions et, d’autre part, de dessiner le CR que nous souhaitons avoir dans les 100 prochaines. » Le Recteur a estimé que son entourage est la force majeure qui propulse la locomotive de la Dynamique Collective. Il n’a pas pris des détours pour reconnaitre à ceux-ci leur rôle dans le progrès de l’Université de Dschang depuis cinq années. C’est ainsi qu’en empruntant à une Sagesse de Jean Bodin, il a reconnu qu’ « il n’y a ni richesse ni force que d’hommes. En fait, le CR n’est qu’une idée ; la réalité c’est ce qu’il fait, et ce qu’il fait, c’est nous qui le faisons. Ce « nous » -là c’est l’ensemble des personnes qui ont contribué à son fonctionnement depuis la première session le 02 octobre 2015 ».

Le propos liminaire du Top Manager a ainsi ouvert la boite à pandores. Donnant lieux à un véritable épanchement des membres du Conseil qui ont longuement, chacun à son tour, exprimé le sentiment ou le souvenir de servir ou d’avoir servi l’université sous la bannière de la Dynamique Collective. Les uns avouent s’être réinventés sous la cape du Conseil rectoral, tandis que les autres confessent y avoir découvert un Manager dont la transparence et la diligence sont atypiques, déconcertantes, à la limite. Des tiers encore disent avoir bénéficié sans efforts d’énormes facilités et droits dues, conforment à la législation, notamment grâce aux mécanismes mis sur pieds et prescrits par le Chef de l’institution. Ce centième Conseil a été un alibi pour beaucoup de signifier leurs gratitudes au Recteur qui est resté constant dans son approche de la gouvernance, celle qui place l’homme eu centre de l’action et consacre le sens du respect de la hiérarchie. Chose qui a permis à certains chefs d’Etablissements ou de structures d’être rétablis dans leur autorité.

 Fidèles de Beaumarchais.

Cette Assemblée a été non seulement une célébration des grandeurs mais aussi et surtout l’occasion de se surpasser pour accepter les insuffisances dont la correction pourrait garantir un plus grand avenir au conseil. En questionnant les objectifs de base du Conseil, nombreux ont souhaité voir celui-ci être exactement une plateforme où les résolutions prises devraient être systématiquement mises en œuvre, pour éviter de faire réfléchir les membres justes pour plaire. Au sens de Beaumarchais, nombreux ont pensé que « sans la liberté de blâmer il n’y a point d’éloge flatteurs ». Aussi se sont-ils livrés, certes avec méthodes, mais avec sincérité, à un jeu de suggestions pour des perspectives à venir du CR. Pour eux, il faut tout faire pour que la préparation des diplômes à signer par le ministre se fasse dans une certaine méthodologie. Il faut plus de ponctualité aux réunions, plus d’inter échange dans la chaine financière., et que les conseillers mettent en tout temps l’intérêt de l’Université de Dschang au-devant.etc.

Toutes ces louanges et doléances ont été validées par les membres, dans une perspective utile pour l’avenir du Conseil Rectoral. La grande photo de famille qui a bouclé la journée a permis de fixer l’événement dans les mémoires, en attendant le deux centième Conseil. Dans 5 ans et 5 mois environ.