Coopération

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L’Université de Dschang en première ligne contre la malnutrition en Afrique
Dschang,UDs/SIC- 30/03/25.À travers le projet HD4A, la FASA mise sur l’innovation agricole et l’engagement des jeunes pour diversifier durablement les systèmes alimentaires africains.
La Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA) de l’Université de Dschang vient une fois de plus de démontrer son rôle de moteur académique et scientifique sur le continent. Du 24 au 29 mars 2025, elle a accueilli le consortium du projet HealthyDiets4Africa (HD4A), un programme ambitieux financé par la Commission européenne, qui ambitionne de combattre la malnutrition en diversifiant les systèmes alimentaires africains.
Le 26 mars, en début de soirée , le Recteur de l’Université de Dschang, le Professeur Roger Tsafack Nanfosso, a reçu la délégation du projet. En leur souhaitant la bienvenue, il les a encouragés à multiplier des actions de terrain comme celles menées actuellement dans le cadre du HD4A. Tout en félicitant les étudiants en master et les doctorants ayant obtenu des financements dans ce projet, il a invité ces derniers à faire preuve de rigueur et à déposer leurs thèses dans les délais requis.
Le Doyen de la FASA, le Pr Assam Assam, a ouvert les travaux en affirmant que « l’enjeu du siècle, c’est de produire mieux, consommer sainement, tout en respectant nos réalités agroécologiques. La FASA s’engage à faire de cette vision une réalité ».
Durant cinq jours, des chercheurs venus de six pays africains et européens ont exploré les résultats intermédiaires du projet. L’Université de Dschang s’y distingue notamment par la mise en place d’unités pilotes de production de lapins, de poissons et d’insectes comestibles à Bafia, en plus de travaux de recherche sur les cultures négligées et enrichies. « Ce n’est pas seulement une question d’agriculture, mais de santé publique, de durabilité et de souveraineté alimentaire », a précisé Dr Mube, coordonnateur local du projet.
Parmi les réalisations concrètes, on compte quatre bourses de doctorat, treize de master, et une contribution à l’analyse nutritionnelle de cultures sous-utilisées, en partenariat avec l’université allemande Justus Liebig.
« Ce que nous construisons ici, c’est une révolution alimentaire ancrée dans le savoir local et portée par les jeunes chercheurs africains », a conclu Pr Frei Michael, coordinateur général du projet.
À Dschang, l’agriculture n’est plus une science du passé, mais un levier stratégique pour l’avenir du continent./