Coopération forestière
- Publié par A. S.
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Le Cameroun et la Chine sur de nouvelles bases en présence de l’UDs
L’UDs, formatrice privilégiée des forestiers en Afrique à travers la FASA et grande actrice de recherche sur la gouvernance forestière, a participé à une rencontre entre officiels Camerounais et chinois en charge des forêts. C’était en marge de l’atelier Chine-Afrique sur la gouvernance des terres forestières qui a eu lieu du 03 au 05 septembre dernier à l’Hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Une séance de travail s’est également tenue à l’immeuble ministériel n°2 entre le Ministre des forêts et de la faune, ses collaborateurs et la délégation chinoise du Ministère chinois de l’environnement et de la Global Environment Institute (GEI), organisme chinois en charge des forêts. La délégation de l’UDs constituée du Professeur Martin TCHAMBA, Chef de Département de Foresterie à la FASA, des Dr Alexandre DJIMELI, John Richard KEUDJEU DE KEUDJEU, Chef de Division du Développement et de la Recherche, Appolinaire FOULLA DAMNA, Chef Service de l’Information et des Conférences, Lucie TEMGOUA, Secrétaire Permanent du Centre de Recherches en Agronomie et Biodiversité ont pris part aux travaux.
Il était question pour les parties camerounaises et chinoises, dans un premier temps, d’échanger les informations sur le secteur buy ambien online fedex forestier d’une part et sur leur politique forestière d’autre part ; et, dans un deuxième temps, de fixer les bases fondamentales d’une coopération institutionnelle dans le domaine des forêts. Cette séance de travail était pionnière. C’est la toute première fois que le Cameroun rencontre des hauts responsables d’organismes et d’administration du gouvernement chinois qui viennent obtenir des informations sur le secteur forestier Camerounais, et non plus des opérateurs économiques privés comme c’était le cas jusqu’ici.
À la fin de la séance de travail, le MINFOF, Jules Doret Ndongo, a fait le point en ces termes : « Je dois avouer que jusque là, nos contacts étaient limités à des opérateurs économiques privés. Nous avons donc en face de nous des hauts responsables d’organismes et d’administration officiels du gouvernement chinois qui du reste ont obtenu de nous des informations les plus actuelles et appropriées sur la gestion, la conservation, le renouvellement des ressources forestières. Pour ce qui est de la transformation, nous avons également évoqué les aspects de coopération qui certainement verront l’implication du Ministère des relations extérieures. Nous avons pensé ce soir avoir posé des bases fondamentales pour une coopération qui va certainement s’intensifier. Je ne vous apprends rien en vous disant qu’aujourd’hui la Chine est un grand acteur du marché du bois. Ici même au Cameroun, nous avons accordé des permis des ventes de coupe à des opérateurs économiques chinois. Donc chez nous c’est un opérateur important qui du reste a mis en place des spécificités de transformation. Tout à l’heure nous avons vu que nous pouvons développer tout cela, d’autant plus que l’ambition du ministère est d’aller vers une transformation à 100% dans notre pays, de telle sorte que la valeur ajoutée soit substantielle, que cela nous génère d’avantage de revenus pour le budget de l’État et en même temps la création d’emplois pour notre jeunesse »./ MMF