Escale : Une visite guidée au vice Décanat en charge de la Recherche et de la Coopération de la Faculté des Lettres

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 Le PROFESSEUR TSALA MBANI nous conduit dans les couloirs de ses services

SIC/UDs :  Vous êtes vice-Doyen chargé de la Recherche et de la Coopération de la FLSH : comment va ce portefeuille de nos jours dans votre faculté ?

Auteur : La Recherche et la Coopération de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines comportent effectivement deux volets. Le volet Recherche se porte relativement bien, parce que nous avons des publications très récurrentes. Les dernières publications en date sont celles du Prof Kouosseu Jules qui a dédicacé son dernier ouvrage il y’a quelques semaines. Il y’a également le numéro 1 de la revue des sciences historiques édité par le Département d’Histoire et Archéologie qui a été publié il y’a quelques semaines et qui a fait l’objet d’une séance de dédicace, également et le vice doyen chargé de la recherche et de la coopération en personne a publié un ouvrage qui date de quelques mois. Donc, la recherche se porte relativement bien à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines.

 Pour ce qui est de la coopération, il s’agit d’un domaine monopoliste, voir même monopolistique, pour reprendre un registre lexical des sciences économiques. C’est un domaine qui relève exclusivement du portefeuille du Recteur. Donc c’est le parent pauvre du vice-décanat chargé de la recherche et de la coopération. En effet la coopération entre les établissements de l’Université de Dschang et les partenaires extérieurs est, comme je vous le dis, du domaine du Top Manager de l’Université de Dschang qui est par ailleurs celui qui répond efficacement de la diplomatie de l’institution. Le reste, c’est à dire la production scientifique à la FLSH, est assez prolixe. Les enseignants prennent part à des colloques et publient (en ligne aussi) tant dans les revues aussi bien nationales qu’internationales. J’ai d’ailleurs en vue les dossiers des primes de recherches où les enseignants produisent des travaux de recherches deux fois par ans, ainsi c’est une activité qui est assez prolixe ici.

 SIC/UDs :  Que répondez-vous à ceux qui diraient que cette production est de moins en moins visibles dans l’espace cybernétique ? 

Auteur : Dans l’espace cybernétique, l’activité heuristique de la FLSH n’est plus très visible du fait des contraintes budgétaires. Lorsque j’ai été nommé à la tête du vice-décanat chargé de la recherche et de la coopération en Décembre 2014, l’année suivante, en 2015, j’ai suggéré au Doyen, le Prof. Tsalefac Maurice, « paix à son âme », de passer d’un numéro par an à deux. Il a accédé à cette suggestion qui a immédiatement été implémentée. Nous avions alors l’une des rares revues à publier deux fois par an au Cameroun et même en Afrique. La preuve, des ivoiriens et des togolais publient dans les annales de la FLSH, mais depuis quelques années nous connaissons des contraintes financières qui nous ont obligés de passer de deux à un numéro de nouveau, et l’année dernière par exemple, nous n’avons pratiquement pas publié, raison pour laquelle nous sommes de moins en moins visibles dans l’espace cybernétique, du moins en ce qui concerne le Nka’a.

 SIC/UDs :  Quelles sont les différentes revues qui animent la FLSH de nos jours ? 

Auteur : Nous avons deux revues principales qui paraissent au sein de la FLSH à savoir les annales de la Faculté, c’est-à-dire le Nka’a, et Intel’actuel. Cette dernière est une revue des enseignants de la FLSH qui se sont regroupés il y’a une dizaine d’années pour la mettre sur pieds.

SIC/UDs : comment se passe la recherche en pleine pandémie de Covid-19 ?

Auteur : Il semble que l’une des vertus du confinement qui a eu lieu l’année dernière est  une aubaine pour les chercheurs qui étaient obligés de s’immobiliser et qui ont été particulièrement inspirés. Pour preuve votre humble serviteur que je suis, j’ai publié depuis l’année dernière un ouvrage qui a paru chez Harmattan à Paris et il y a un deuxième ouvrage que j’ai bouclé depuis un mois exactement et qui porte sur la francophonie, il sera publié dans les tous prochains mois, probablement dans la nouvelle maison d’édition de l’UDs qui est dirigée par le prof. Mondoué.

 SIC/UDS : Comment avez-vous accueilli le lancement de la Dschang University Press, cette nouvelle maison d’édition dont vous parlez ?

Auteur : Avec beaucoup d’enthousiasme. Je compte être parmi les tous premiers auteurs qui auront à publier leurs travaux dans cette nouvelle maison d’édition. D’ailleurs, j’ai déjà envoyé mon manuscrit chez le Prof Roger Mondoué, le Directeur, qui a réceptionné avec beaucoup de plaisir. Les enseignants et chercheurs d’ici et d’ailleurs doivent savoir tirer le meilleur de cette maison qui a été confiée à un professionnel de l’édition. Son expérience ne sera que bien bénéfique pour ceux qui s’y rendront.

 

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