Lancement officiel de la Fonduds
- Publié par A. S.
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L’UDs dans la tradition des grandes universités du monde
Dschang, SIC /UDS -05/08/2017. En présence du ministre de l’enseignement supérieur représenté par le Pr Patrick ABANE ENGOLO, du préfet de la Menoua M. Confiance BALUNGELI, du président du Groupement Inter-patronal du Cameroun M. Célestin TAWAMBA, de l’honorable Albert KOUINCHE, PDG d’Expression Union et par ailleurs président du Groupe social du 30 (GS 30), du Directeur Général d’AREA assurance M. Jacob SINDZE, pour ne citer que ces quelques-uns de ses hôtes de marque, l’Université de Dschang a procédé ce samedi 05 aout 2017 au lancement officiel de la Fonduds, entendez fondation Université de Dschang. La veille, dans la salle des actes du rectorat, avait déjà eu lieu l’Assemblée générale constitutive de cette fondation. Au terme de ces deux jours d’intenses activités, un fond de plus de 137.693.000 FCFA a été collecté.
Face à des besoins et à des défis sans cesse croissants, l’université camerounaise dont les ressources sont limitées doit pouvoir se réinventer pour être à la hauteur de ses missions fondamentales que sont l’enseignement, la recherche et l’appui au développement. C’est dans ce contexte que le recteur Roger Tsafack Nanfosso, par ailleurs fondateur de la fondus, situe la création de cette nouvelle structure universitaire de Dschang. La Fondus est donc un outil d’accompagnement de l’UDs qui vient s’ajouter au GIE-UDs (Groupement d’Intérêt Economique de l’Université de Dschang créé en 2006) et au CATI2-UDs (Centre d’Appui à la Technologie, à l’Innovation et à l’Incubation de l’Université de Dschang créé en 2016) pour assoir les conditions favorables à la réalisation des missions précédemment énoncées. En effet, souligne le recteur, la fondation est un des leviers de financement d’une institution universitaire qui existe à côté des leviers traditionnels que constituent les subventions et les droits universitaires. Si ce troisième levier se trouve aujourd’hui actionné par l’UDs, c’est en raison de l’incapacité désormais avérée des deux autres à répondre tous seuls aux besoins et aux défis de cette institution. Ainsi, explique-t-il, il s’agit par la Fonduds de suppléer aux carences des subventions et les droits universitaires en mettant désormais à contribution les Forces vives et autres bonnes volontés du monde socioéconomique soucieuses de la qualité de la formation et de la recherche à l’UDs. Pendant la phase de la présentation imagée de la Fonduds, on a appris qu’elle définit son champ d’action par un ensemble de programmes relatifs à la construction et à l’amélioration des infrastructures de l’UDs, au développement de la technologie innovante à l’UDs, aux questions de logement à l’UDs, à la créations de grandes fermes agricoles dans toutes les zones agro-écologiques, au financement de la recherche, etc. Elle comprend un conseil d’administration constitué de 15 membres appartenant aux trois catégories de donateurs que sont : le cercle des fondateurs (donateurs de plus de 15 millions), le cercle des présidents (donateurs d’au moins 5 millions) et le cercle des grands donateurs (donateurs d’au moins 2.5 millions).
Ainsi, pour une meilleure gestion et une totale transparence des fonds collectés, mais aussi pour exprimer sa gratitude à l’endroit de ses donateurs, la Fondus reconnait à ces derniers un pouvoir de décisions, de même qu’elle promet de faire un compte rendu annuel de ses activités, de célébrer ses donateurs et ses partenaires à travers une campagne de communication locale, nationale et internationale. Par la création de la Fonduds, l’UDs écrit une des plus belles pages de son histoire. Il s’agit en fait d’un tournent décisif de son existence en ce qui concerne son système de financement, un tournant par lequel elle amorce son entrée dans la tradition des grandes universités du monde. Quoi de plus normal pour une institution qui vient une fois de plus d’être consacrée première université d’Afrique centrale !/RA