Le Bambou de Chine : Une Opportunité Durable pour les Paysans de Dschang

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Entre préservation de l’environnement et diversification des revenus

Dschang,UDs/SIC16/03/25.Le Bambou de Chine s’impose aujourd’hui comme une solution clé pour le développement durable des paysans de Dschang et de ses environs. Son adoption dans les plantations agroforestières ne se limite pas à la restauration des sols et à la lutte contre la déforestation ; il représente également une véritable opportunité économique pour les agriculteurs locaux.

À l’occasion d’un atelier organisé par l’Université de Dschang le vendredi 14 mars 2025, dans la salle de formation du CATI2-UDs, les experts ont mis en avant les nombreux atouts de cette plante. « Le bambou de Chine est une source intarissable de revenus inestimable pour les paysans de Dschang et de ses environs », souligne NOUARVEING Alyoum, illustrant ainsi son potentiel économique.

Grâce à ses racines profondes et à sa croissance rapide, le Bambou de Chine stabilise les sols, réduit l’érosion et améliore la rétention d’eau. Il constitue également un puits de carbone efficace, contribuant ainsi à la lutte contre les changements climatiques.

Au-delà de ses bienfaits environnementaux, le bambou se révèle être un véritable atout économique. Utilisé dans la construction, l’artisanat, la production de meubles et même dans l’alimentation, avec ses jeunes pousses comestibles, il offre aux agriculteurs de multiples débouchés commerciaux.

Mieux encore, il permet une culture en association avec d’autres espèces. « Étant donné que l’écartement entre deux plants est de 10 mètres, l’on peut semer d’autres produits en plus du bambou et ainsi maximiser les revenus », précise NOUARVEING Alyoum.

Conscient des opportunités offertes par cette culture, le projet ACREGIR, en partenariat avec l’Université de Dschang dans ses missions d’appui au développement et de service à la communauté, entend accompagner les paysans volontaires dans l’adoption du bambou de Chine. « Nous envisageons de mettre des plants à disposition des paysans. Tout ce qu’ils ont à faire, c’est les entretenir », affirme Professeur Tchamba, soulignant ainsi la volonté des institutions locales de faciliter l’accès à cette ressource précieuse.

Dans cette dynamique, les participants et volontaires des champs-écoles-paysans ont engagé le processus de création d’une coopérative afin de promouvoir l’agroforesterie à base de produits forestiers non ligneux et de bambou de Chine. Cette initiative vise à renforcer leur résilience face aux changements climatiques tout en diversifiant leurs sources de revenus.

Par ailleurs, ils ont validé le projet de convention de partenariat entre l’Université de Dschang, le propriétaire et le projet ACREGIR. Cette convention a pour but d’encadrer et de structurer la mise en place de plantations de bambou, garantissant ainsi un accompagnement technique et économique aux paysans engagés.

Le Bambou de Chine se positionne ainsi comme une solution d’avenir, alliant rentabilité et durabilité, et offrant aux paysans de Dschang un modèle économique viable et résilient face aux défis climatiques et environnementaux./

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