Préservation de l’environnement à travers la filière Bambou
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Les résultats de l’appui technique de l’UDs perceptibles dans plusieurs communes
Dschang, UDs/SIC-07/06/2021. La valorisation du Bambou par les Communes au Cameroun a pris effet ce samedi 5 juin 2021 au sommet des Monts Bamboutos, par l’implémentation du projet de reboisement initié par l’Honorable Wa Mathurin Martial, Député de la Nation. Il s’agissait de l’utilisation des résultats des multiples recherches effectuées par le Département de Foresterie de l’UDs, avec le soutien de l’Organisation Internationale des Bambous et Rotins (INBAR) qui, dans son partenariat avec l’UDs s’est donnée pour ambition de valoriser le Bambou au Cameroun. Ainsi, INBAR et l’UDs après avoir démontré les potentialités du Cameroun en matière de Bambou, soit plus d’un million d’hectare (1.000.000 ha), ont pu démontrer que cette ressource est incontournable dans l’avenir économique du Cameroun, et du monde. En effet, l’Etat du Cameroun a depuis quelques années identifié le Bambou comme un outil stratégique pour le développement. Dans sa dynamique perpétuelle d’innovation, le Département de Foresterie de l’UDs a, avec le partenaire technique INBAR, procédé à l’étude des différents types de Bambous, question de s’arrimer et d’aligner le Cameroun et même l’Afrique Centrale dans ce facteur de développement qu’est le Bambou et dont les pays asiatiques contrôlent la plupart du marché à l’échelle mondiale.
Cette initiative de l’Honorable Wa Mathurin Martial est la première au Cameroun, dans la zone CEMAC et même dans l’Afrique sub-saharienne, car avant le Cameroun, seuls Madagascar, le Ghana et l’Ethiopie avaient une connaissance de leurs potentiels en Bambou. L’UDs a été sollicité par plusieurs communes des Départements de la Menoua, du Haut-Nkam et des Bamboutos, d’abord pour la formation de leurs populations, ensuite pour la mise en œuvre d’une pépinière et enfin pour le suivi en vue de perpétuer le reboisement à l’aide du Bambou. Après cette première expérience dans les Bamboutos, les communes de Bana dans le Haut-Nkam et de Fongo-Tongo dans la Menoua vont aussi en bénéficier, tout d’abord par la formation et l’information. /LBT