Soutenance de thèse
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Un ambassadeur de l’UDs au Burundi
Dschang, SIC /UDS -19/07/17. Clément Bigirimana est le tout nouveau docteur en Langue et Linguistique Françaises que le Département de Langues Etrangères appliquées vient de produire avec la mention Très honorable, sur l’appréciation d’un jury constitué ainsi qu’il suit : Président : Pr DASSI (Université de Yaoundé I), Rapporteur : Pr Ladislas NZESSE (Université de Dschang), Membres : Pr DJOMO Esaïe (Université de Dschang), Pr FANDIO NDAWOUO Martine (Université de Buéa), Pr TSOFACK Jean-Benoît (Université de Dschang). L’étude qu’a menée le désormais Dr Bigirimana s’intitule : « Représentations et attitudes sociolinguistiques du français en milieu scolaire au Burundi ».
Suivant les perspectives théoriques qui sont celle des représentations et attitudes sociolinguistiques et celle de l’imaginaire linguistique, l’auteur a procédé par une démarche empirique pour ausculter les représentations et les attitudes vis-à-vis de la langue française dans les contextes scolaire et universitaire du Burundi. Il soutient la thèse selon laquelle le milieu éducatif Burundais dans sa composante élèves/étudiants a une image de moins en moins méliorative de la langue française. Pour le Pr DASSI, il s’agit d’un travail qui a le mérite de dérouler l’épineux problème de la glottopolitique auquel sont confrontés la plupart des pays africains. Aussi soutient-il que l’intérêt de cette étude transcende le simple cadre national burundais buy tramadol from an online pour devenir l’affaire de tout le continent africain où les langues autochtones entretiennent généralement une difficile cohabitation avec les langues étrangères et où les enjeux de la préservation identitaire font face l’exigence d’une ouverture sur le monde. Le candidat soutient quant à lui que cette thèse déblaie le terrain pour des recherches à venir sur les autres langues qui partagent l’espace locutoire burundais telles que le kirundi, le kiswahili, l’anglais et le chinois. Il ne désespère pas non plus que son travail puisse tirer la sonnette d’alarme en vue de l’adoption d’une politique linguistique qui redonnerait au français ses lettres de noblesse au Burundi.
Signalons qu’à travers ce travail, le Pr Ladislas NZESSE accouchait de sa toute première thèse en tant qu’encadreur ; un accouchement plutôt aisé dans la mesure où la gestation n’aura duré que trois année avec à la clé une mention Très honorable. Ajoutons que le récipiendaire de ce 19 juillet 2017 est un Burundais, ce qui fera d’ailleurs dire au Chef de Département de LEA qu’il est désormais « l’ »ambassadeur » de l’Université de Dschang au Burundi ». « Encore un « ambassadeur » de l’UDs ! », pourrait- on s’exclamer à juste titre car il y a seulement cinq mois, le Département de LEA « accréditait » un autre au Congo-Brazzaville./RA