Soutenances à la FASA
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La FASA va livrer une nouvelle cuvée d’ingénieurs
Dschang,UDs/Sic09/07/23.« Conception, fabrication et évaluation des performances d’une égreneuse-épanouilleuse à maïs motorisée », c’est le thème défendu par NGANKANG KENGNI KEVIN L. de la Facultés d’Agronomie et des Sciences Agricoles (FASA), option Génie Rural en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur. C’était par devant un jury constitué du Pr BITOM Dieudonné Président du jury, du Dr DIOUKENG Henri Examinateur et du Dr. NJILA Roger Encadreur.
Le futur ingénieur a présenté à cette occasion une égreneuse batteuse de maïs. De manière globale, le travail du candidat a porté sur le contexte problématique, son travail et les résultats. « J’ai souhaité travailler sur ce sujet pour permettre aux populations des zones rurales d’avoir un gain de temps et d’énergie après les récolte » déclare-t-il. Tout au long de son exposé l’étudiant NGANKANG KENGNI KEVIN L. a insisté pour souligner à grands traits les atouts de l’engin. Parmi ceux-ci on peut noter une capacité horaire de 468,62 kg/h, un taux d’égrenage estimé à 97,75%, un taux de blessure des grains d’environ 5,33%, ainsi qu’une consommation en carburant de 0,52 L/h.
Une séance de démonstration à la demande du jury et en présence de la promotrice de la machine a complété la phase théorique de la soutenance. Apres délibération, les travaux de soutenance de thèse d’ingénieur de M. NGANKANG KENGNI KEVIN L ont été sanctionnes par la mention Très Bien (TB).
Il convient de rappeler qu’a l’origine, cette appareil a été conçu à la demande de Mme MBOMBO Fatima, agricultrice à Foumbot dans le département du Noun. « Ce n’est pas facile d’égrener des tonnes de maïs manuellement. C’est pourquoi je tiens beaucoup à cette machine pour simplifier notre travail, sans oublier que cette machine peut aussi servir à éplucher le haricot » affirme-t-elle. Le Doyen de la FASA le Pr. BITOM Dieudonné quant à lui, affirme que « nous avons assisté au travail d’un jeune, réalisé à la demande d’une promotrice qui a exprimé un besoin réel et présent dans ses grandes plantations. Et je pense que c’est vers cette orientation pratique que se dirige résolument la FASA, sous l’impulsion du Chef de l’Institution. La FASA doit être utile à la population » / SJ